Dans le domaine de l’entreprenariat ou de l’auto-entreprenariat, le plus essentiel s’agirait du côté budgétaire. En effet, le domaine financier est celui qui, principalement, nous permet d’effectuer notre business plan correctement en fonction de nos objectifs. En d’autres termes, sans avoir le minimum de moyens financiers, il est assez difficile d’envisager de créer sa propre entreprise. Cela ne veut pourtant pas dire qu’il est impossible d’accéder à ce secteur. Au contraire, cela représente une source de revenus de secours pour un grand nombre de personnes qui ont perdu leur travail. D’après les chiffres d’infogreffe, il y a 2 ans de cela, 622 000 entreprises individuelles ont été constituées dont 359 700 sont toutes créées par des autoentrepreneurs, soit plus de 57 % des entreprises mises en place. Mais comment toutes ces personnes ont-elles pu accéder à cela? Cela signifierait-il qu’elles avaient suffisamment d’argent? La réponse est non : du moins, pas pour tout le monde. Pour pouvoir s’en sortir, il existe l’aide pour autoentrepreneur. Bien sûr qu’il s’agit d’aides financières.
Parlons par exemple de l’ ACCRE.
Aide aux Chômeurs à la Création ou Reprise d’Entreprise : c’est une sorte d’accompagnement qui permet de bénéficier d’une diminution des charges sociales durant une période qui s’étale sur 36 mois. Il s’agit effectivement d’être bénéficiaire de certains pourcentages de cotisations en fonction du secteur d’activité.
Comment s’y prendre?
Vous êtes à la recherche de travail ? Le principe n’est pas compliqué : vous aurez juste besoin d’aller à votre pole emploi et à en tenir au courant votre conseiller en ce qui concerne vos projets de constitution. À savoir que nous avons le choix entre le fait que nos droits ASSEDIC nous soient octroyés en tant que capital ou en tant que mensualité. En effet, il est tout à fait probable que dès que l’ACCRE vous est accordée, on vous verse 6 mois d’aide, avec une complémentarité de 6 mois après un délai de 6 mois et un jour. Tout cela sans perdre vos droits correspondant à une année en supplément si jamais vos projets d’entreprise ne réussissent pas. Ce versement de capital est alors un très grand avantage pour les autoentrepreneurs, car cela donne la possibilité de se financer entièrement et d’avoir un fonds de roulement suffisant.
Plus d’informations sur l’ACCRE
Pour demander l’ACCRE, il faut d’abord prendre le titre d’un autoentrepreneur. Ensuite, cette action se suivra du remplissage de certains formulaires à l’organisme de ressorts tel que l’Urssaf pour ceux qui souhaitent accéder au domaine de prestation de services. Après cela, l’attente d’un délai de 60 jours est nécessaire pour savoir si l’organisme refuse ou non notre demande. À savoir que cette période correspond au délai légal de son acceptation, acceptation qui se reconnait de par l’absence d’opposition de sa part. Passé ce délai, il faut revenir au Pole Emploi afin de récupérer un bilan SIRENE ou un extrait kbis. Quelques jours après, l’aide pour autoentrepreneur vous sera octroyée.
Parlons du soutien du Pôle Emploi
Aussi, il reste quelques points à savoir après que nous ayons obtenu l’ACCRE. À noter que le Pôle Emploi aide les créateurs d’entreprise de façon à leur donner partiellement leur indemnité de chômage même après la création. Toutefois, la base de calcul des allocations de chômage correspondant à l’ancien salaire de l’entrepreneur ne soit pas dépassé à plus de 70 % après la création de l’entreprise. En effet, quelques détails sont soulevés par le Pôle Emploi afin de déterminé le niveau de maintien de droits pur l’autoentrepreneur. Plus précisément, voici la formule utilisée pour calculer la déduction d’allocation : chiffre d’affaires – abattement forfaitaire / salaire journalier de référence. Aussi, l’abattement forfaitaire varie en fonction du secteur d’activité et est déterminé en fonction du chiffre d’affaires :
– 34 % pour les bénéfices non commerciaux;
– 71 % pour les activités de fournitures de logement et d’achat et de revente;
– 50 % les autres secteurs relevants des bénéfices d’industrie et de commerce.
Parlons des autres formes d’aides
Jusqu’à présent, nous avons parlé de l’octroi d’aide, mais sous certaines conditions, principalement le fait de devoir être demandeur d’emploi. En effet, l’ACCRE ou aussi l’ACRE ne s’obtient pas si nous ne sommes pas demandeurs d’emploi. Mais il existe également le NACRE, ou le Nouvel Accompagnement pour la Création et la Reprise d’Entreprise. Cette forme d’aide est adressée aux personnes en difficulté financière, mais qui désirent s’intégrer de façon durable dans le monde professionnel.
À part cela, il y a aussi le PCE ou le Prêt à la Création d’Entreprise. C’est en quelque sorte une aide pour autoentrepreneur à laquelle toutes les catégories sociales de personnes peuvent avoir accès, qu’on soit retraité, salarié ou étudiant. Cependant, il est à savoir que cette aide ne se donne pas de nature unique, mais vient en supplémentarité d’un prêt bancaire classique. En d’autres termes, l’accès à un prêt bancaire est indispensable pour y accéder. C’est alors cette banque qui nous a accordé un prêt qui effectuera la demande de PCE à notre compte.
Dernièrement, nous pouvons parler du prêt à l’honneur qui est une des précieuses aides pour les autoentrepreneurs. Cependant, l’obtention de cette aide n’est pas toujours si facile que cela en a l’air pour ceux qui ont des projets d’entreprenariat. À vrai dire, les aides sont généralement celles qui ont été citées, et les organismes concernés feront en sorte que ces derniers soient suffisants pour constituer le capital de l’entreprise.